Khrys’coronalungo du lundi 9 novembre 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

Brave New World

Spécial France

Spécial récupération politique

  • Des Islamo Gauchistes Pas Très Catholiques (agoravox.fr)

    Si être islamo gauchiste consiste à prétendre que trop d’esprits étriqués font le dangereux amalgame entre arabe et terroriste, entre musulman et fanatique ou encore souligne le racisme ambiant dont souffrent les maghrébins, alors il faut s’enorgueillir d’en être […] Bien sûr, tout le monde aura compris qu’il est bien plus pratique, facile et opportun d’ostraciser la France insoumise et par-delà la gauche de gouvernement, plutôt que l’extrême droite que Macron voit de nouveau comme le sésame de sa reconduite aux affaires en 2022

  • Intersectionnalité : Blanquer joue avec le feu (liberation.fr)

    En France, un ministre de l’Education peut donc profiter des horreurs du jihadisme pour s’attaquer à une «matrice intellectuelle» dont il ignore visiblement les origines historiques, les conditions de circulation et jusqu’au contenu.

  • Le retour des « mauvais maîtres » ? L’inquiétante radicalisation de Jean-Michel Blanquer (lundi.am)

    Jean-Michel Blanquer, a de toute évidence choisi la voie de la radicalisation pour assurer son salut politique mais est-il un loup solitaire ? Comment a-t-il pu commettre seul cet acte qui consiste à répandre de telles sornettes ? La vérité c’est qu’il n’est pas seul, c’est une organisation. Une organisation sur le déclin donc dangereuse. […] ami lecteur méfie-toi des « mauvais maîtres » car depuis la France de 1940, visiblement rien n’a changé, le ministre de l’instruction public te l’enseigne aujourd’hui : « – Arrêtez les suspects habituels ! ». Un seul détail diffère : la stratégie. La meilleure recette c’est d’associer la gauche au terrorisme pour ne plus avoir devant soi que la famille Le Pen à la prochaine élection.

Spécial médias et pouvoir

Spécial Coronavirus – données (plus ou moins) scientifiques

Spécial on gère comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial Conseil de Défense et dérives autoritaires

  • Une réforme discrète et hop ! la France est revenue à l’Ancien Régime (reporterre.net)

    Un décret, pris au cœur de l’été, a modifié radicalement la façon d’administrer le pays. Désormais, tout ce qui organise la vie sociale locale (urbanisme, biodiversité, éducation…) est devenu le fait du ministère du « maintien de l’ordre ». Ce décret, apparemment technique et difficilement compréhensible par le grand public, montre donc une dérive autoritaire du pouvoir. […] concentrer tous les pouvoirs sur un seul ministère axé sur le maintien de l’ordre, et laisser tous les autres domaines […] entre les mains des multinationales est une faute grave, ou alors il s’agit d’un choix politique délibéré : ce qui compte, c’est le maintien par la force de l’ordre capitaliste néolibéral.

  • Du secret défense et du dentifrice (arretsurimages.net)

    Depuis le début de la pandémie, en mars dernier, vous entendez parler du “conseil de défense”. “Emmanuel Macron a réuni le conseil de défense”. “Le conseil de défense a décidé ceci ou cela”. Et vous vous demandez vaguement, sans trop y réfléchir, pourquoi il est besoin de galonnés, de la fine fleur française de la lutte antiterroriste, pour décider de départager le dentifrice et le rouge à lèvres dans les rayons hygiène des supermarchés. […] C’est très opportunément que Jean-Luc Mélenchon s’est saisi hier de la question, en détaillant la liste des membres du fameux conseil de défense, et en avançant une raison de sa nouvelle toute-puissance : étendre à tout le gouvernement l’immunité dont bénéficie le président de la République, et prémunir les ministres contre des poursuites pénales ultérieures. […] ce qui est certain, c’est que le nouveau confinement élaboré dans ce conseil de défense est en train de se heurter à un vrai problème « “d’acceptabilité” »[…] Ce ne sont pas seulement les pousseurs de coups de gueule professionnels […] Ce sont des maires, des dizaines de maires, qui bravent les consignes en signant des arrêtés de réouverture des commerces

  • Covid-19 : il faut dessaisir le Conseil de défense (mediapart.fr)

    La captation présidentielle du pouvoir, à travers le Conseil de défense et de sécurité nationale, est inconstitutionnelle et inefficace. Ce conseil, en rien responsable ni devant les Français ni devant le Parlement, est devenu la boîte noire de la République. Tout s’y décide sans que nul ne sache ce qui s’y passe et s’y dit. Nous devons ouvrir des perspectives politiques nouvelles. […] L’article R1122-1 du Code de la Défense ne confère en rien au Conseil de défense la compétence de la gestion d’une crise sanitaire, fusse-t-elle de grande ampleur. […] L’art. 20 de la Constitution confère au Premier Ministre le pouvoir de déterminer et conduire la politique de la Nation, et il est seul responsable devant l’Assemblée Nationale qui a le pouvoir de le contrôler et de le censurer.

  • Macron à la dérive autoritaire − Le document choc (melenchon.fr)

    Pour la deuxième fois en un an, le gouvernement a recours à d’intenses restrictions de libertés pour juguler l’épidémie de Covid 19. Depuis le mois de mars, nous sommes passés d’un état d’urgence sanitaire à un régime transitoire sans retour à la normalité démocratique puis de nouveau en état d’urgence.

Spécial Loi Sécurité Globale

Spécial répression, racisme, violences policières…

Spécial Résistance(s)

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Hommage à Laurent Séguin (framablog.org)
  • Le Covid-19, un virus capitaliste : entretien avec Rob Wallace (lenumerozero.info)
  • Le corps insurrectionnel comme seule issue politique ou vaincre le capitalisme par la marche à pied (paris-luttes.info)

    Étrange période où l’affiliation historiquement fasciste du Rassemblement National est considérée « républicain » et les militants de l’égalité assignés « islamo-gauchistes » ennemis de la démocratie. […] Bien que relevant aujourd’hui d’une essentialisation différente, la construction d’un « ennemi de l’intérieur traitre à la nation » préfigure toujours l’avènement d’un régime de nature fasciste qui n’est pas en opposition, mais une transformation du libéralisme. Il se caractérise : idéologiquement par l’effacement au nom du peuple de toute opposition, culturellement par la réduction du débat intellectuel à la falsification systématique de la réalité, juridiquement par la normalisation de l’état d’urgence, institutionnellement par l’omniprésence étatique et de son bras armé policier, économiquement par un management à la fois libéral et autoritaire, termes apparemment opposés, mais parfaitement compatibles avec l’évolution du capitalisme

  • Mathieu Rigouste : « Pour prospérer, le capitalisme joue la carte sécuritaire » (reporterre.net)

    les luttes de classe sont dynamiques. Les forces de révolte sociale et les volontés révolutionnaires qui ont animé le mouvement des Gilets jaunes sont toujours présentes, elles cherchent des moyens, se préparent à resurgir. En décembre 2018, on a vu à quel point les collaborations des fractions des classes dominantes à l’intérieur du bloc de pouvoir sont fragiles face au soulèvement et à l’action directe des dominés, hommes et femmes.

  • Aux sources de l’islamogauchisme (article de 2016) (lmsi.net)

    L’un des avantages de ce nouveau certificat d’infamie, « islamogauchisme », était que comme « hitléro-trotskysme », il était conçu pour comporter dans son libellé même une dénonciation sous couvert de caractérisation. Il renforçait l’idée du « complot islamiste » et leur prétendue alliance avec les intégristes devait faire obstacle à toute discussion avec les militants de la gauche radicale. La passion « laïque » était devenue croisade. En même temps que la gauche antiraciste ou la gauche féministe, c’est l’ensemble des secteurs de la gauche radicale qui se trouvait ainsi mis en demeure de choisir son camp.

  • Un long hiver républicain (lundi.am)
  • Il y a vingt-cinq ans jour pour jour, Deleuze, le théoricien des sociétés de contrôle, se donnait la mort. (monde-diplomatique.fr)
  • Autour des mutuelles de revenus (brochure de 2014) (infokiosques.net)
  • À propos d’Abdelhakim Sefrioui et du collectif Cheikh Yassine (lahorde.samizdat.net)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Spécial défaite de Trump

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Alors ça y est, c'est reparti pour des lungo ? - la personne de droite répond : Yep, c'est la loi de l'action-réaction... Plus tu cherches à comprimer la liberté d'expression, et plus elle éclate de partout !
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).




Khrys’presso du lundi 2 novembre 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

Brave New World

Spécial France

Spécial médias et pouvoir

Spécial Coronavirus – données (plus ou moins) scientifiques

Spécial on gère comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial on profite de la situation

  • Télétravail: des logiciels espions pour surveiller en masse les salariés (rfi.fr)
  • Loi sécurité globale : surveillance généralisée des manifestations (laquadrature.net)

    Le 20 octobre, les députés de la majorité LREM ont déposé une proposition de loi de « sécurité globale ». Elle sera débattue par l’Assemblée nationale le 4 novembre, dans une urgence inouïe que rien ne justifie. Son article 21 veut déréguler l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre. Son article 22 veut légaliser la surveillance par drone. Son article 24 veut interdire au public de diffuser l’image de policiers.

  • La chambre d’écho du terrorisme — L’image Sociale (imagesociale.fr/)
  • Islamo-gauchisme et capitalo-fascisme (reporterre.net)

    Derrière l’accusation d’« islamo-gauchisme », les classes dirigeantes veulent cacher leur propre responsabilité dans le terrorisme islamique, lourde du fait de leurs liens avec les pétro-monarchies et leur radicalisation néo-libérale. Ce qui émerge, en fait, c’est un « capitalo-fascisme », qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques.

  • Qui est complice de qui? Les libertés académiques en péril (blogs.mediapart.fr)

    Sans doute, pour nos gouvernants, attaquer des universitaires est-il le moyen de détourner l’attention de leurs propres manquements : un professeur est mort, et on en fait porter la responsabilité à d’autres professeurs… De plus, c’est l’occasion d’affaiblir les résistances contre une Loi de programmation de la recherche qui précarise davantage l’Université. D’ailleurs, le 28 octobre, le Sénat vient d’adopter un amendement à son article premier : « Les libertés académiques s’exercent dans le respect des valeurs de la République », « au premier rang desquelles la laïcité ». Autrement dit, ce n’est plus seulement le code pénal qui définirait les limites de la liberté d’expression des universitaires. Des collègues, désireux de régler ainsi des différends scientifiques et politiques, appuient cette offensive en réclamant dans Le Monde la création d’une « instance chargée de faire remonter directement les cas d’atteinte aux principes républicains et à la liberté académique »… et c’est au nom de « la liberté de parole » ! Bref, comme l’annonce sombrement le blog Academia, c’est « le début de la fin. » […] En France, aujourd’hui, les droits des minorités, religieuses ou pas, des réfugiés et des manifestants sont régulièrement bafoués ; et quand des ministres s’attaquent, en même temps qu’à une association de lutte contre l’islamophobie, à des universitaires, mais aussi à l’Unef (après SUD Éducation), à La France Insoumise et à son leader, ou bien à Mediapart et à son directeur, tous coupables de s’engager « pour les musulmans », il faut bien se rendre à l’évidence : la démocratie est amputée de ses libertés fondamentales. Paradoxalement, la France républicaine d’Emmanuel Macron ressemble de plus en plus, en dépit des gesticulations, à la Turquie islamiste de Recep Tayyip Erdogan, qui persécute, en même temps que la minorité kurde, des universitaires, des syndicalistes, des médias libres et des partis d’opposition.

  • Covid-19 : Jean-Luc Mélenchon alerte contre “les débordements du pouvoir solitaire” (lejdd.fr)

    Nous vivons donc désormais dans un pays où on ne vend plus de livres autrement que par le truchement de la plateforme d’une multinationale. Le Président en personne avait bien dit : ‘faites-vous livrer’. C’était déjà une indication assez claire de la façon dont cet homme voit le futur de nos sociétés. Bien sûr personne n’ira dire que c’est un symbole inouï de voir couper l’accès aux livres en France. Le Covid vous dis-je! Et le reste de ce qui vient de se dérouler devant nous est tout aussi glaçant. Mais c’est le Covid, vous dis-je! Ainsi jeudi 29 octobre, le Premier ministre demandait au parlement un vote de confiance. Il s’agissait d’approuver le nouveau plan de confinement du pays. Il n’était pas question de l’amender, ou de le discuter de quelque façon que ce soit. Le Parlement n’a jamais été un lieu de décision en macronie. Oui ou non. Point final. Mais voilà une nouveauté : même le Conseil des ministres a été écarté de la décision. C’est ce qu’a reconnu le porte-parole du gouvernement : la décision de confiner tout le pays a été prise en ‘Conseil de défense’. Personne ne prête plus attention au fonctionnement des institutions? Doit-on dire là : ‘c’est un détail’? […] Le Conseil de défense est une instance créée par une ordonnance de 1959 pour les décisions de stratégie militaire. Son fonctionnement est resté très limité pendant longtemps. Les présidents Mitterrand et Chirac ne réunissaient ce Conseil qu’une à deux fois par an. Sarkozy et Hollande un peu plus. Mais depuis le début de son mandat Macron réunit le Conseil de défense…. toutes les semaines. La semaine du 26 octobre, il l’a convoqué trois fois. Il l’a fait 40 fois depuis le début de l’année 2020.

Spécial répression, racisme, violences policières…

Spécial Résistance(s)

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Bye bye RedBubble (grisebouille.net), une petite histoire de copyright madness comme on les aime.
  • Algos à fleur de peau. La gêne du gynécée. (affordance.info)
  • Les transformations de l’Assurance maladie (gaucherepublicaine.org)
  • La société automatisée au risque de l’opacité (internetactu.net)
  • Pour vivre libres, sortons du bocal numérique (reporterre.net)

    À la fin du Quai de Wigan (1937), George Orwell analyse l’assujettissement par la machine. Un monde où elle serait omniprésente aurait tué le travail créatif, atrophié les sens et détruit la volonté d’agir par soi-même. Il a cette formule saisissante : « L’aboutissement logique du progrès mécanique est de réduire l’être humain à quelque chose qui tiendrait du cerveau enfermé dans un bocal. » […] On sait depuis quatre décennies qu’une société pleinement informatisée a toutes les chances de déboucher sur une société totalitaire. En 1979, face aux grèves et aux actions menées en France contre les ordinateurs et l’horizon d’une société de surveillance, le gouvernement avait dû organiser un grand débat national. À l’époque, pour rassurer la population, le président Valéry Giscard d’Estaing avait pointé la situation à laquelle il ne fallait surtout pas arriver : « Poussé à l’extrême, l’usage de la télématique pourrait être la suprême aliénation. L’homme deviendrait un consommateur d’images et de signes placé devant un écran universel capable de solliciter tous les savoirs, toutes les mémoires et tous les services. » Après cette séance d’exorcisme, l’État, comme dans tous les pays riches, a consacré les quarante années suivantes à dépenser des milliards d’argent public pour structurer des filières de recherche-industrie et informatiser la société. Jusqu’au bocal donc. À la faveur de l’état d’urgence sanitaire, l’État vient d’en refermer brusquement le couvercle. Clac.

  • Contre les convois de la réintoxication du monde (expansive.info)
  • Vivre avec une dépression par temps de Covid (blog.ecologie-politique.eu)
  • Il faut éviter « un confinement mental » (humanite.fr)
  • C’est quoi pour toi être commoner ? (maiadereva.net)
  • Démocratie immunitaire (lundi.am)

    Dans les débats sur la démocratie, on discute des façons de la défendre, de la réformer, de l’améliorer, sans en mettre en doute ni les frontières, ni l’appartenance, ni encore moins le lien qui la fait tenir : la phobie de la contagion, la peur de l’autre, la terreur de ce qui est dehors. On oublie par conséquent que la discrimination est toujours déjà latente.

  • Qu’est-ce que la peur ? (lundi.am)

    Si les manifestions se multiplient, notamment en Europe, pour protester contre des décisions jugées disproportionnées, voire tout à fait inadéquates, l’on peut s’étonner que les sondages, en France comme en Italie, traduisent une assez large acceptation d’un gouvernement par la contrainte sans précédent. Giorgio Agamben remonte à la racine à la fois psychique et politique de l’état de sidération observé actuellement.

  • Les leçons du Professeur Moriarty (lundi.am)
  • Gilles Deleuze : « L’information, c’est la société de contrôle » (iphilo.fr)

    Nous n’avons plus besoin, ou plutôt ceux qui veillent à notre bien, n’ont plus besoin ou n’auront plus besoin de milieux d’enfermement. […] les prisons, les écoles, les hôpitaux – sont des lieux de discussion permanents. Est-ce qu’il ne faut pas mieux répandre partout les soins à domicile ? Les usines, les ateliers ? […] Est-ce qu’il ne vaut pas mieux les régimes de sous-traitance ? Et même le travail à domicile ? Les prisons ?

  • Plaidoyer pour une éducation sans vidéo (cerisara.fr)
  • L’engagement des femmes dans la Résistance – Rapport d’information (senat.fr)

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Pour acheter des livres sans engraisser Amazon

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Ça va, la forme ? - la personne de droite répond : Huhu, comme un lundi... Tu reveux du café ?
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Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).




[Photo Novel] Guided tour of Mobilizon

« OK, so, what is Mobilizon? How can this free and federated tool help me to progressively do without Facebook for my groups, pages and events? And where do I go to get started, where do I sign up? »

Let’s answer these questions with a lot of pictures, and (relatively) few words.

This is Rȯse, the mascot of Mȯbilizon

Conceived and designed by David Revoy (the author-illustrator of Pepper and Carott, who has just self published albums of his webcomic), Rȯse represents the people for whom we designed Mobilizon.

Meet Rȯse, Mobilizon’s mascot.
illustration : David Revoy (CC-By)

A fennec whose wicks recall the star of a compass rose, Rȯse is autonomous, voluntary and lives in a beautiful but arid, sometimes hostile landscape. Rȯse needs to get together with her fellow fennecs beings to organize and mobilize themselves around actions that can change her world, one grain of sand at a time.

If you don’t recognize yourself in Rȯse, don’t panic: Mobilizon might still work for you! However, this service might surprise and confuse. You won’t find any ads, influencers, or the hobby where we watch the lives of our loved ones staged like a reality TV show.

To better understand our intentions and the choices behind Mobilizon, you can visit joinmobilizon.org (short version), or read our lengthy introductory article on the Framablog (detailed version).

illustration : David Revoy (CC-By)

Our photo novel: Rȯse Mobilize

Rȯse discovers an event on Mobilizon

Rȯse feels that the hyper-consumerist society in which we live is destroying the planet. One day, on one of her usual social media platform, Rȯse comes across a link to an event called « More trees, less ads! « The title amuses and challenges her, so she clicks.

She arrives on a website she has never seen before which seems to be called « Mobilizon ». She is invited to go and hide an advertising videoscreen by standing in front of it with an umbrella. She learns that those screens are not only polluting our public spaces with images that capture our attention, but they are also equipped with cameras and sensors that analyze the number of passers-by, their reactions, etc.

She would like to participate in the event presented but doesn’t want to create a new account on yet another site. Rȯse decides to participate « anonymously » in the event.

You do not need an account to participate in an event published on Mobilizon: the site simply asks Rȯse to confirm her participation by email. That’s OK, she already has a « trash » email address that she uses for her online shopping, and unfamiliar sites that may resell her contact information.

#gallery-1 { margin: auto; } #gallery-1 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-1 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-1 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */

A few days later, Rȯse goes to the event site and meets the group of ContribUtopists. They invite her to exchange a quarter of an hour of her time, blocking the advertising screen with an umbrella, for a tree cutting that she could plant at home. Rȯse loves the idea and spends the morning sympathizing with the ContribUtopists.

Rȯse registers on Mobilizon

Benedict, the group’s organiser, explains to Rȯse that these screens work like Facebook: they impose advertising in our lives while capturing our behaviors and data. He advises Rȯse to go to mobilizon.org to find out for herself about the alternative that the ContribUtopists have chosen.

Rȯse is convinced, she wants to try Mobilizon. She understands she needs to find an instance, i.e. a Mobilizon website that will host her account and data. She tells herself that if she has to entrust her data, she wants to find a trusted host. So she goes to the « about » page of several Mobilizon instances to see how these hosts present themselves and what their rules are.

Rȯse has found her instance, and off she goes. She suspects that she is not going to leave Facebook overnight, but thinks that she can start by registering on Mobilizon, even if it means having to publish the links to the Mobilizon events and groups she wants to promote on Facebook.

 

Rȯse wants to join a group

Once her account is confirmed and her profile complete (finally a site that doesn’t require acres profile information!) Rȯse goes to the ContribUtopists page to join the group.

Unfortunately, the « join the group » button does not work and is grayed out. Obviously, you can’t ask to join a group, you have to be invited. When Rȯse looks into the matter, she realizes that it’s just a matter of time before this feature is added to the site.

She looks for ways to get invited to the ContribUtopists group and sees that there is a post « Join the ContribUtopists! » on the group’s page. These posts look a bit like a blog.

She follows the instructions and goes to the page of the event she attended and adds a comment reminding everyone who she is and asking to be invited to the group.

The surprise birthday of Rȯse’s mother

Rȯse’s mother’s birthday is coming up. Narcisse Boréal, her dad, asks her daughter how to organize a surprise party without using Facebook, so as not to blow the whistle. Rȯse, the family geek, explains to her dad how to create an account on Mobilizon.

Narcisse creates an event to invite family and friends to his partner’s surprise birthday party. It’s a fairly short form, and the options are self-explanatory.

Rȯse goes to her Mobilizon instance, but does not see the event created by her father. She realizes that he has registered on another Mobilizon website, another instance. Fortunately, these instances are federated: using the search bar of her instance, Rȯse can find the event that her father has created on his instance.

Rȯse compartmentalizes family and activism

Rȯse hesitates to register for her father’s event. She doesn’t want her family to see that she used this account for her activism within the ContribUtopists! So she decides to go to her account settings to create a new profile.

Rȯse registers for her dad’s event with this new profile, which she will use only for family events.

She takes the opportunity to share the event with a few family members and then exports the event to add the date to her online calendar.

Rȯse mobilizes for the ContribUtopists

In her notifications, Rȯse notices that the ContribUtopists have read her message and invited her to join the group. She goes back to her activist profile to accept the invitation.

In the group, she sees a new discussion about the lessons learned from the previous event and the group’s next initiative.

After a few weeks, Rȯse’s involvement and commitment did not go unnoticed. Benedict, the administrator of the ContribUtopists group on Mobilizon, decides to promote Rȯse as moderator of the group.

Rȯse makes collective intelligence work!

Becoming a moderator will allow Rȯse to organize the next ContribUtopists event. She creates a draft of the event « Another Collage on the Wall » to discuss it with the group.

However, Rȯse does not know how to best describe the event. She decides to make collective intelligence work for her and create a collaborative writing pad. On Mobilizon, this is done in two clicks, from the group’s Resources space.

The group worked well, the text is great. Rȯse just has to put it in the Another Collage on the Wall event description and publish it!

Prologue: Fennecs don’t fall far from the burrow

A few days later, Rȯse goes to the event. What a joy to see so many people registered! Suddenly, as she was reading the comments of the event, Rȯse utters a little cry of surprise:

Several members of her family registered for the Another Collage on the Wall event, without knowing that it was Rȯse who had organized it! There’s even her father asking to join the ContribUtopists.

With a smile, Rȯse thinks that she will have to show them how to create several profiles on Mobilizon, if they are interested.

illustration : David Revoy (CC-By)

Mobilizon.org, our gateway to Mobilizon

Not everyone is like Rȯse and everyone will have their own way of approaching Mobilizon: some will want to sign up right away, others will want to understand the political concepts behind the digital tool, and yet others will want to know how it works.

That’s why we created Mobilizon.org: it’s THE site to remember and share, which will direct you to

illustration : David Revoy (CC-By)

It took time and hard work to create all these tools. Our small association (35 members, 10 employees) is financed almost exclusively by donations. If you would like to support this work and encourage us to continue, you can do so by making a donation, which is tax deductible for French taxpayers.

Support Framasoft

Another way to support our actions is to take them over, use them and make them known. From now on, it is up to you to get together, organize and mobilize… with Mobilizon!

Get started on Mobilizon.org




[Roman Photo] Visite guidée de Mobilizon

« Concrètement, c’est quoi Mobilizon ? Comment cet outil libre et fédéré peut-il m’aider à progressivement me passer de Facebook pour mes groupes, pages et événements ? Et où je vais pour m’y retrouver, pour m’inscrire ? »

Répondons à ces questions avec beaucoup d’images, et (relativement) peu de mots.

Voici Rȯse, la mascotte de Mȯbilizon

Conçue et dessinée par David Revoy (l’auteur-illustrateur de Pepper and Carott, qui vient d’auto-publier des albums de son webcomic), Rȯse représente les personnes pour qui nous avons conçu Mobilizon.

Voici Rȯse, la mascotte de Mobilizon.
illustration : David Revoy (CC-By)

Fennec dont les mèches rappellent l’étoile d’une rose des vents, Rȯse est autonome, volontaire et vit dans un paysage beau mais aride, parfois hostile. Rȯse a besoin de se rassembler avec ses semblables et de s’organiser ensemble pour se mobilizer autour d’actions qui peuvent changer son monde, ne serait-ce qu’un grain de sable à la fois.

Si vous ne vous reconnaissez pas en Rȯse, pas de panique : vous restez libres d’utiliser Mobilizon ! Seulement, ce service risque de vous désarçonner et vous surprendre : vous n’y trouverez ni pubs, ni influenceurs, ni un passe-temps où on regarde la vie de nos proches mise en scène comme une émission de TV-réalité.

Pour mieux comprendre nos intentions et choix derrière Mobilizon, vous pouvez consulter le site joinmobilizon.org (version courte), ou lire notre long article de présentation sur le Framablog (version détaillée).

illustration : David Revoy (CC-By)

Notre photoroman : Rȯse Mobilize

Rȯse découvre un événement sur Mobilizon

Rȯse sent bien que la société d’hyper-consommation dans laquelle nous vivons est en train de détruire la planète. Un jour, sur un de ses médias sociaux habituels, Rȯse tombe sur un lien vers un événement « Plus d’arbres, moins de Pub ! » Le titre l’amuse et l’interpelle, alors elle clique.

Elle arrive sur un site qu’elle n’a jamais vu et qui semble s’appeler « Mobilizon ». On lui propose de venir cacher un écran de publicité vidéo en se tenant devant avec un parapluie. Elle apprend qu’en plus de polluer nos espaces publics avec des images qui captent notre attention, ces écrans sont munis de caméras et de capteurs qui analysent le nombre de passant·es, leurs réactions, etc.

Elle voudrait bien participer à l’événement présenté mais elle n’a pas envie de se créer un nouveau compte sur un énième site. Rȯse décide de participer « anonymement » à l’événement.

 

Pour participer anonymement à un événement, pas besoin de compte sur Mobilizon : le site demande juste à Rȯse de confirmer sa participation par email. Ça tombe bien, elle a créé une adresse email « poubelle » qui lui sert pour son shopping en ligne, et tous les sites qu’elle ne connaît pas et qui pourraient revendre ses coordonnées.

#gallery-2 { margin: auto; } #gallery-2 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-2 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-2 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */

Quelques jours plus tard, Rȯse se rend sur les lieux de l’événement et rencontre le groupe des ContribUtopistes. Iels lui proposent d’échanger un quart d’heure de son temps, à bloquer l’écran de pub avec un parapluie, contre une bouture d’arbre qu’elle pourra planter chez elle. Rȯse adore l’idée et passe la matinée à sympathiser avec les ContribUtopistes.

Rȯse s’inscrit sur Mobilizon

Bénédicte, la référente du groupe, explique à Rȯse que ces écrans fonctionnent comme Facebook : ils imposent de la pub dans notre vie tout en captant nos comportements et nos données. Bénédicte conseille à Rȯse d’aller sur mobilizon.org pour se renseigner par elle-même sur l’alternative que les ContribUtopistes ont choisie.

Rȯse est convaincue, elle a envie d’essayer Mobilizon. Elle comprend qu’elle doit se trouver une instance, c’est à dire un site web Mobilizon qui va héberger son compte et ses données. Elle se dit que si elle doit confier ses données, elle veut trouver un hébergeur de confiance. Elle va donc voir la page « à propos » de plusieurs instances Mobilizon pour voir comment ces hébergeurs se présentent et quelles sont leurs règles.

Rȯse a trouvé son instance, elle se lance. Elle se doute bien qu’elle ne va pas quitter Facebook du jour au lendemain, mais elle se dit qu’elle peut commencer par s’inscrire sur Mobilizon, quitte à devoir publier sur Facebook les liens vers les événements et groupes qu’elle veut promouvoir.

 

Rȯse veut rejoindre un groupe

Une fois son compte confirmé et son profil rempli (enfin un site qui ne demande pas beaucoup d’informations de profil !) Rȯse va sur la page des ContribUtopistes pour rejoindre le groupe.

Malheureusement, le bouton « rejoindre le groupe » ne marche pas, il est grisé. Visiblement, on ne peut pas demander à rejoindre un groupe, il faut y être invité. Lorsqu’elle se penche sur la question, Rȯse se rend compte que c’est juste une question de temps avant que cette fonctionnalité ne soit ajoutée au site.

Elle cherche comment faire pour se faire inviter au groupe des ContribUtopistes et voit qu’il y a un article « Devenez Contributopistes ! » sur la page du groupe. En fait, ces articles, c’est un peu comme un blog, se dit-elle.

Elle suit les instructions et va sur la page de l’événement auquel elle a participé et ajoute un commentaire rappelant qui elle est et demandant à être invitée au groupe.

L’anniversaire surprise de la maman de Rȯse

C’est bientôt l’anniversaire de la maman de Rȯse. Narcisse Boréal, son papa, demande à sa fille comment organiser une fête surprise sans passer par Facebook, pour ne pas vendre la mèche. Rȯse, la geek de la famille, explique à son papa comment se créer un compte sur Mobilizon.

Tout à son enthousiasme, Narcisse crée aussi l’événement pour inviter famille et ami·es à l’anniversaire surprise de sa compagne. C’est un formulaire assez court, et les options sont explicites :

Rȯse va sur son instance Mobilizon, mais n’y voit pas l’événement créé par son père. Elle se rend compte qu’il s’est inscrit sur un autre site web Mobilizon, une autre instance. Heureusement, ces instances sont fédérées : depuis la barre de recherche de son instance à elle, Rȯse peut trouver l’événement que son père a créé sur son instance à lui.

Rȯse cloisonne ses activités familiales et militantes

Rȯse hésite à s’inscrire sur l’événement de son père… Elle n’a pas envie que sa famille voie qu’elle a utilisé ce compte pour aller militer avec les ContribUtopistes ! Elle décide donc d’aller dans les paramètres de son compte pour se créer un nouveau profil.

Rȯse s’inscrit donc à l’événement de son papa avec ce nouveau profil, qu’elle utilisera uniquement pour les événements familiaux.

Elle en profite pour partager l’événement auprès de quelques membres de la famille, puis elle exporte l’événement pour ajouter la date dans son agenda en ligne.

Rȯse se mobilize pour les ContribUtopistes

Dans ses notifications, Rȯse s’aperçoit que les ContribUtopistes ont lu son message et l’ont invitée à rejoindre le groupe. Elle repasse sur son profil militant pour accepter l’invitation.

Dans le groupe, elle aperçoit une nouvelle discussion sur les leçons de l’événement précédent et la prochaine initiative du groupe

Au bout de quelques semaines, l’implication et la volonté de Rȯse ne passent pas inaperçus. Bénédicte, l’administratrice du groupe Les Contributopistes sur Mobilizon, décide de promouvoir Rȯse en tant que modératrice du groupe.

Rȯse fait fonctionner l’intelligence collective !

Devenir modératrice va permettre à Rȯse de prendre en charge l’organisation du prochain événement des ContribUtopistes. Elle crée un brouillon de l’événement « Collages pas sages » pour en discuter avec le groupe.

Cependant, Rȯse ne parvient pas à décrire l’événement toute seule. Elle décide de faire marcher l’intelligence collective et de créer un pad d’écriture collaborative. Sur Mobilizon, cela se fait en deux clics depuis l’espace Ressources du groupe.

Le groupe a bien travaillé, le texte est top. Rȯse n’a plus qu’à le mettre en page dans la description de l’événement des Collages Pas Sages et à le publier !

Prologue : les fennecs ne font pas des lapins

Quelques jours plus tard, Rȯse se rend sur l’événement. Quelle joie de voir que de nombreuses personnes s’y sont inscrites ! Soudain, alors qu’elle lisait les commentaires de l’événement, Rȯse pousse un petit cri de suprise :

Plusieurs membres de sa famille se sont inscrits à l’événement des collages pas sages, sans savoir que c’était Rȯse qui l’avait organisé ! Il y a même son père qui demande à rejoindre les ContribUtopistes.

Dans un sourire, Rȯse se dit qu’il faudra qu’elle leur montre comment se créer plusieurs profils sur Mobilizon, si jamais ça les intéresse.

illustration : David Revoy (CC-By)

Mobilizon.org, la porte d’entrée vers Mobilizon

Tout le monde n’est pas comme Rȯse. En vérité, chaque personne va avoir sa manière d’aborder Mobilizon : certaines vont vouloir s’inscrire tout de suite, d’autres vont chercher à comprendre les concepts politiques derrière l’outil numérique, alors que les derniers vont vouloir savoir comment cela fonctionne.

C’est pour cela que nous avons créé Mobilizon.org : c’est LE site à retenir et partager, qui vous aiguillera vers

illustration : David Revoy (CC-By)

Tous ces outils nous ont demandé du temps et du travail. Notre petite association (35 membres, 10 salarié·es) est financée quasi-exclusivement par les dons des particuliers. Si vous voulez soutenir ce travail et nous encourager à poursuivre, vous pouvez le faire par un don, déductible des impôts pour les contribuables français.

Soutenir Framasoft

Une autre manière de soutenir nos actions, c’est de vous en emparer, les utiliser et les faire connaître. Désormais, c’est à vous de vous rassembler, vous organiser et vous mobilizer… grâce à Mobilizon !

Premiers pas avec Mobilizon.org




Mobilizon. Your events. Your groups. Your data.

Mobilizon is our free-libre and federated tool to free events and groups from the clutches of Facebook. After two years of work, today we are releasing the first version of this software, along with a whole series of tools so that you can quickly get started.

Delayed because of pandemic

Announced almost two years ago on the Framablog (FR), Mobilizon was born  of our need to offer a solid alternative to Facebook to friends who organize climate walks, LGBT+ association organisations and new educational workshops with that platform’s limited options.

The success of our fundraising campaign (spring 2019) reinforced our belief that there was great demand for such an alternative. To this end, we worked with designers to understand the expectations of activists who use Facebook to gather and organize.

illustration: David Revoy (CC-By)

We planned to launch the first version (the « v1 ») of Mobilizon this summer. Life, however, has other plans. A global pandemic and a French quarantine induced a rush on the online collaboration services our small association offers. Our entire team, including the developer who carries the Mobilizon project on his shoulders, put their activities on hold to contribute to the collective effort.

However, the stakes behind Mobilizon are high. In our opinion, to be successful, Mobilizon must be :

  • Emancipatory. It is a software that we want to be free, federated and separate from the attention economy.
  • Practical. Mobilizon is above all a tool for managing your events, your profiles and your groups.
  • Welcoming. We have created and incorporated tools explaining how to use its features, to find your Mobilizon instance or even hos to install it yourself.

illustration : David Revoy (CC-By)

Building the freedoms that Facebook denies us

Federate to foster diversity

There is not one but several Mobilizons. By going to Mobilizon.org you will find a selection of instances: websites created by those who have installed Mobilizon software on their server. Each of these instances offers you the same service, but from a different host.

Multiplying Mobilizon instances is healthier for the Internet as it avoids the formation of web giants. Decentralizing usage over multiple Mobilizon instances prevents the creation of huge datasets that could be exploited for surveillance or mass manipulation.

It is also healthier for you: it allows you to find your host, the one whose management, terms of use, business model, moderation charter, etc. match your values.

Each of these Mobilizon instances can federate with others, as well as interacting with them. For example, if the « UniMobilized » and « MobilizedSports » instances are federated, UniMobilized user Camille will be able to register for the karate course her teacher has created on the MobilizedSports instance.

An event on Mobilizon

A software that respects your freedoms

Mobilizon is a free-libre software, so it respects your freedoms. This means for example, that its source code, the « recipe » that allows one to concoct Mobilizon, is made public for transparency’s sake. People who know how to code are free to browse the source code as they wish, to see for themselves whether there are hidden features (spoiler alert: there aren’t!).

Moreover, the culture of free-libre software is a community-driven culture of contribution. Mobilizon should therefore be seen as a digital commons, that everyone can use and to which everyone can contribute. Your remarks, feedback, skills (in translation, tests, explanations, code, etc.) will be considered as contributions to the common project.

Finally, if the direction given to the Mobilizon code does not suit you, you are completely free to create your own team and « fork » the software. Thus, several governances and directions can be given to the same initial project, which is a strong defence against any monopolization.

illustration : David Revoy (CC-By)

Saving your attention from the economy

The truth is, Mobilizon may feel confusing. Where most platforms gamble on your user experience and flatter your ego to better capture your attention and data, Mobilizon is a tool. It is not a hobby where you can scroll endlessly, simply a service to organize your events and groups.

Mobilizon is designed to not monopolize your attention: no infinite scrolling, no running to check likes and new friends.

Mobilizon makes it futile to inflate the number of participants in your event or the number of members in your group. When each account can create an infinite number of profiles, the numbers displayed by the membership counters are no longer an influencer’s badge.

Mobilizon is designed so that you can follow the news of a group, but not of an individual: it is impossible to follow a single profile. In Mobilizon, profiles have no « wall », « thread » or « story »: only groups can publish posts. The goal is to get rid of the self-promotional reflexes where we stage our lives to be the person at the center of our followers. With Mobilizon, it is not the ego but the collective that counts.

Finally, if there is no ability to like a comment or a message in a group discussion, it keeps the exchanges informative. This prevents the common exchange from turning into a dialogue-duel where you have to keep and save face.

In fact… we have to stop comparing Mobilizon to a free-libre Facebook clone. If user engagement is the new oil the giants of the web drill for, Mobilizon is an attempt, at our small level, of a tool designed for attentional sobriety.

« Do I have a Facebook face? »
— Mobilizon, freeing itself from the comparison

A service for your events, your profiles, your groups.

Mobilizon allows you to register for events

On Mobilizon instances you can find many events published by organizers: date, location (geographical or online), description… The event form gives you quick access to essential information, as well as the ability to register, add the event to your calendar or share it.

The search bar will give you results that match your keywords, your location or a specific time. This search is done within the events on the Mobilizon website you are browsing, but also across all events on other Mobilizon websites to which yours is linked, or « federated ».

When the organizers allow it, you can participate anonymously in an event: no need to log in a Mobilizon account, only a confirmation email will be required!

illustration : David Revoy (CC-By)

One account, one instance, several profiles

If you wish to participate more actively in events and groups (or even organize them yourself), you will need to create an account on one of the existing Mobilizon instances.

Before signing up, remember to find out about the instance you are interested in (starting with its « about » page). By looking at who administers this instance, their content moderation policy, their business model, who they choose to federate with or not, etc., you will know if the governance they apply to their Mobilizon website is right for you.

A single account will allow you to create as many profiles as you want. Note that multiple profiles are not a cyber security measure (which should be provided by other tools and practices). It is a social partitioning tool, allowing you to display different facets of yourself depending on the social groups you are involved with.

This will allow you, for example, to reserve one profile to register for family birthdays and another for work-related conferences, or to distinguish between groups related to your hobbies and those where you organize your activist activities.

In the left column you can see that this is Rȯse’s second profile.

Groups to discuss and organize

Currently, you must wait until you have been invited into a Mobilizon group before selecting one of your profiles to join. You can also create and organize your own group to invite whoever you want and define roles (and therefore permissions) of the new members of the group you administer.

In Mobilizon, groups have a public page where you can display a short presentation of the group, upcoming events and the latest posts published.

In the group members’ area, members can (depending on their permission level) start and participate in discussions, create new events and public messages or add new resources (link to a collaborative writing pad, online survey, etc.) in the group resources page.

A group page as seen by one of the members of this group

Mobilizon.org, the site to share

To help you find your way around and choose your instance, we designed Mobilizon.org. It’s a site that will guide you on your first steps, whether you want to get some info, test Mobilizon, find your instance, learn more, or contribute to Mobilizon’s future.

There you will find links to our facilitation tools, in French and English, such as :

illustration : David Revoy (CC-By)

Mobilizon, a common contributor

Meet Rȯse, Mobilizon’s mascott.
illustration : David Revoy (CC-By)

From the very start, Mobilizon has been a collective adventure. Framasoft would first of all like to thank and congratulate the developer, an employee of the association, who has devoted nearly two years of his professional life to making this tool a reality.

Of course our thanks also go to all the members, volunteers and employees, who contributed to the project, as well as to Marie-Cécile Godwin (conception, UX design), Geoffrey Dorne (graphic & UI design) and David Revoy (illustrations).

Finally, we would like to thank all the people who believed in this project and supported it through their sharing, their attention and their money, especially during the fundraising that helped finance this first version.

In the coming months, Framasoft is eager to see the creation of a community that will take over the Mobilizon code and, in the long term, take charge of its maintenance. This will be done according to good will and over time, but we hope that this new chick will one day be strong enough from your contributions to leave the nest of our association.

In the meantime, we are going to be very attentive to your feedback, your corrections and your desires on the evolutions to be brought to this tool. We also have a few ideas on our side and we have no doubt that Mobilizon will grow in the coming months.

Support Framasoft

This work can be acheived thanks to the support and donations that finance our association. Donations represent 95% of our income and give us our freedom of action. As Framasoft is recognized as being in the public interest, a donation of 100 € from a French taxpayer will, after deduction, be reduced to 34 €.

In the meantime, it is now up to you to mobilize to make Mobilizon known!

Get started on Mobilizon.org




Mobilizon. Vos événements. Vos groupes. Vos données.

Mobilizon, c’est notre outil libre et fédéré pour libérer nos événements et nos groupes des griffes de Facebook. Après deux ans de travail, nous publions aujourd’hui la première version de ce logiciel, accompagnée de toute une série d’outils pour que vous puissiez rapidement le prendre en main.

Retardé pour cause de pandémie

Décrit pour la première fois il y a près de deux ans sur le Framablog, Mobilizon est né de notre besoin de proposer une alternative solide à Facebook à nos ami·es qui y organisent des marches pour le climat, des permanences d’associations LGBT+ et des ateliers d’éducation nouvelle.

Le succès de la collecte lancée au printemps 2019 pour financer ce développement nous a conforté.e.s dans le fait qu’un tel outil était attendu et désiré. Nous avons donc travaillé avec des designers pour comprendre les attentes et les usages des militant·es qui utilisent Facebook pour se rassembler.

illustration : David Revoy (CC-By)

Si nous pensions finaliser et publier la première version (la « v1 ») de Mobilizon cet été, c’était sans compter sur une pandémie mondiale et un confinement français qui a induit une ruée sur les services de collaboration en ligne que notre petite association propose. L’ensemble de notre équipe, dont le développeur qui porte le projet Mobilizon sur ses épaules, a dû mettre entre parenthèses ses activités pour contribuer à l’effort collectif.

Pourtant, les enjeux derrière Mobilizon sont grands. À nos yeux, pour être réussi, Mobilizon doit être :

  • Émancipateur. C’est un logiciel que nous voulons libre, fédéré et hors de l’économie de l’attention.
  • Pratique. C’est avant tout un outil pour gérer vos événements, vos profils et vos groupes.
  • Accueillant. Donc accompagné d’outils expliquant comment l’utiliser, trouver votre hébergement Mobilizon ou l’installer vous-même.

Illustration : David Revoy (CC-By)

S’offrir les libertés que Facebook nous refuse

Fédérer pour favoriser la diversité

Il n’y a pas un mais des Mobilizon. En allant sur Mobilizon.org, vous trouverez une sélection d’instances, donc de sites web créés par des personnes qui ont installé le logiciel Mobilizon sur leur serveur. Chacune de ces instances vous propose le même service, mais chez un hébergeur différent.

Multiplier les instances Mobilizon est plus sain pour Internet : cela permet d’éviter la formation de géants du web. Décentraliser les usages sur de multiples instances Mobilizon empêche la création d’énormes jeux de données qui pourraient être exploités pour de la surveillance ou de la manipulation des masses.

C’est aussi plus sain pour vous : cela vous permet de trouver votre hébergeur, celui dont la gestion, les conditions d’utilisation, le modèle économique, la charte de modération, etc. correspondent à vos valeurs.

Chacune de ces instances Mobilizon peut se fédérer aux autres, et ouvrir les interactions. Par exemple, si les instances « MobilizTaFac » et « SportMobilizé » sont fédérées, Camille qui a un compte d’étudiante sur MobilizTaFac pourra s’inscrire au stage de karaté, alors que son prof l’a créé sur l’instance SportMobilizé.

Présentation d’un événement sur Mobilizon

Un logiciel qui respecte vos libertés

Mobilizon est un logiciel libre, donc qui respecte vos libertés. Cela signifie par exemple que son code source, la « recette de cuisine » qui permet de concocter Mobilizon, est rendu public, dans un souci de transparence. Les personnes qui savent coder, par exemple, sont libres d’aller y jeter un œil et de dire s’il y a des fonctionnalités cachées (divulgâchis : il n’y en a pas !)

Par ailleurs, la culture du logiciel libre est une culture communautaire de la contribution. Il faut donc considérer Mobilizon comme un commun numérique, dont chacun peut s’emparer et auquel chacune peut contribuer. Vos remarques, retours, participations (en traduction, tests, explications, code, etc.) seront considérées comme autant d’apports au projet commun.

Enfin, si la direction donnée au code de Mobilizon ne vous convient pas, vous êtes tout à fait libre de créer votre propre équipe et de « fourcher » le logiciel. Ainsi, plusieurs gouvernances et plusieurs directions peuvent être données à un même projet initial, ce qui est un rempart fort contre toute volonté de monopolisation.

Illustration : David Revoy (CC-By)

Vous laisser en maîtrise de votre attention

À vrai dire, Mobilizon risque de vous bousculer dans vos habitudes. Là où la plupart des plateformes gamifient votre expérience d’utilisation et flattent votre ego pour mieux capter votre attention et vos données, Mobilizon est un outil. Pas un passe-temps où l’on peut scroller à l’infini, juste un service pour organiser vos événements et vos groupes.

Mobilizon est conçu pour ne pas capter votre attention : pas de scroll infinis, de course aux likes et aux amis.

Mobilizon rend futile toute envie de gonfler le nombre de participant·es à votre événement ou de membres dans votre groupe. Lorsque chaque compte peut se créer une infinité de profils, alors les nombres affichés par compteurs d’inscrit·es ne sont plus un signe extérieur d’influence.

Mobilizon est conçu pour que vous puissiez y suivre les actualités d’un groupe, mais pas d’une personne : il est impossible de suivre les actualités d’un profil. Car dans Mobilizon, les profils n’ont pas de « mur », de « fil » ni de « story » : seuls les groupes peuvent publier des billets. L’objectif est de se défaire des réflexes d’auto-promotion où l’on se met en scène pour être la personne au centre de ses followers. Avec Mobilizon, ce n’est pas l’ego mais la construction du collectif qui compte.

Enfin, s’il n’y a pas la possibilité de liker un commentaire ou un message dans une discussion de groupe, c’est pour garder les échanges informatifs. Cela évite que l’échange en commun ne tourne au dialogue-duel où il faut faire bonne figure.

En fait… il faut qu’on arrête de comparer Mobilizon à un clone libre de Facebook. Si votre attention est le nouveau pétrole que s’arrachent les géants du web, Mobilizon est une tentative, à notre petit niveau, d’un outil conçu pour la sobriété attentionnelle.

« Est-ce que j’ai une gueule de Facebook ? »
— Mobilizon, qui s’émancipe de la comparaison.

Un outil pratique pour vos événements, vos profils, vos groupes.

Mobilizon permet de s’inscrire à des événements

Sur les instances de Mobilizon, vous pouvez trouver de nombreux événements publiés par des organisateur·ices : date, lieu (géographique ou en ligne), description… La fiche d’un événement vous donne accès au plus vite aux informations essentielles, ainsi que la possibilité de vous inscrire, d’ajouter l’événement à votre agenda ou de le partager.

La barre de recherche vous donnera des résultats qui correspondent à vos mots-clés, à votre localisation ou à un moment précis. Cette recherche se fait dans les événements du site web Mobilizon où vous naviguez, mais aussi parmi tous les événements des autres sites web Mobilizon auquel le vôtre s’est relié, ou « fédéré ».

Lorsque les organisateur·ices le permettent, vous pouvez participer anonymement à un événement : pas besoin de se créer un compte Mobilizon, seul un email de confirmation sera nécessaire !

Illustration : David Revoy (CC-By)

Un compte, un hébergement, mais plusieurs profils

Si vous désirez participer plus activement à des événements et des groupes (voire les organiser vous-même), il faudra vous créer un compte sur une des instances Mobilizon existantes.

Avant de vous inscrire, pensez à vous renseigner sur l’instance qui vous intéresse (en commençant par sa page « à propos »). C’est en regardant qui sont les personnes qui administrent cette instance, leur politique de modération des contenus, leur modèle économique, avec qui iels choisissent de se fédérer ou non, etc. que vous saurez si la gouvernance qu’iels appliquent à leur site web Mobilizon vous correspond.

Un seul et unique compte vous permettra de créer autant de profils que vous voudrez. Notez que ces profils multiples ne sont pas une mesure de cyber-sécurité (qui doit être assurée par d’autres outils et pratiques). Il s’agit d’un outil de cloisonnement social, permettant d’afficher différentes facettes de votre personne suivant les groupes sociaux où vous agissez.

Cela vous permettra, par exemple, de réserver un profil pour vous inscrire aux anniversaires familiaux et un autre pour des conférences liées au travail, ou encore de distinguer les groupes liés à vos loisirs de ceux vous permettant d’organiser vos activités militantes.

Sur la colonne de gauche, on voit que c’est le deuxième profil de Rȯse.

Des groupes pour discuter et s’organiser ensemble

Pour l’instant, il vous faut attendre d’avoir été invité·e dans un groupe Mobilizon avant de sélectionner un de vos profils pour rejoindre ce groupe. Vous pouvez aussi créer et organiser votre propre groupe pour y inviter qui bon vous semble et définir les rôles (et donc les autorisations) des nouveaux membres du groupe que vous administrez.

Dans Mobilizon, ce sont les groupes qui disposent d’une page publique où vous pouvez exposer une courte présentation du groupe, les événements à venir et les derniers billets publiés par le groupe.

Dans l’espace réservé aux personnes inscrites au groupe, les membres peuvent (suivant leur niveau d’autorisation) ouvrir et participer aux discussions, créer de nouveaux événements et billets ou ajouter de nouvelles ressources externes (lien vers un pad d’écriture collaborative, un sondage en ligne, etc.) dans la page des ressources du groupe.

La page d’un groupe vue par une des membres de ce groupe

Mobilizon.org, le site à partager

Pour vous aider à vous y retrouver et à choisir votre instance, nous avons conçu Mobilizon.org. C’est un site qui vous aiguillera selon vos besoins, que vous vouliez en savoir plus, tester, trouver votre instance, approfondir vos connaissances ou contribuer au futur de Mobilizon.

Vous y trouverez des liens vers nos outils de facilitation, en français et en anglais, tels que :

Illustration : David Revoy (CC-By)

Mobilizon, un commun contributif

Voici Rȯse, la mascotte de Mobilizon.
illustration : David Revoy (CC-By)

Mobilizon est, depuis le début, une aventure collective. Framasoft tient avant tout à remercier et féliciter le développeur, salarié de l’association, qui a consacré près de deux ans de sa vie professionnelle à concrétiser cet outil.

Bien entendu nos remerciements vont aussi à l’ensemble des membres, bénévoles et salarié·es, qui ont contribué au projet, ainsi qu’à Marie-Cécile Godwin (conception, UX design), Geoffrey Dorne (graphisme, design UI), David Revoy (illustrations).

Enfin, nous voulons remercier toutes les personnes qui ont cru à ce projet et l’ont soutenu par leurs partages, leur attention et leur argent, notamment lors de la collecte qui a permis de financer cette v1.

Dans les prochains mois, Framasoft souhaite vivement que se crée une communauté qui s’empare du code de Mobilizon et, à terme, prenne en charge son maintien. Cela se fera en fonction des bonnes volontés et sur la durée, mais nous espérons que ce nouvel oisillon sera un jour assez fort de vos contributions pour quitter le nid de notre association.

En attendant, nous allons être très attentives et attentifs, dans les prochaines semaines, à vos retours, vos correctifs et vos envies sur les évolutions à apporter à cet outil. Nous avons aussi quelques idées de notre côté et nous ne doutons pas que Mobilizon va s’étoffer dans les mois à venir.

Soutenir Framasoft

Ce travail ne se fera que grâce aux soutiens et aux dons qui financent les actions de notre association. En effet, les dons des personnes qui nous soutiennent représentent 95 % de nos revenus et nous offrent notre liberté d’action. Framasoft étant reconnue d’intérêt général, un don de 100 € d’un contribuable français reviendra, après déduction, à 34 €.

En attendant, c’est désormais à vous de vous mobilizer pour faire connaître Mobilizon !

Premiers pas avec Mobilizon.org




Khrys’presso du lundi 26 octobre 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

Brave New World

Spécial France

Spécial médias et pouvoir

Spécial Coronavirus et (mauvaise) gestion

Spécial Coronavirus – données (plus ou moins) scientifiques

Spécial on profite de la situation

Spécial répression, racisme, violences policières…

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine

Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Ça va, la forme ? - la personne de droite répond : Huhu, comme un lundi... Tu reveux du café ?
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).




Khrys’presso du lundi 19 octobre 2020

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.

Brave New World

Spécial France

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Spécial GAFAM et cie

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Deux personnages prennent le café. Le personnage de gauche dit : Ça va, la forme ? - la personne de droite répond : Huhu, comme un lundi... Tu reveux du café ?
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