Regooglisons Internet : le Libre citoyen

De grandes nouvelles et de beaux partenariats à vous annoncer en ce jour si particulier. Nous espérons vous renseigner en bonne intelligence, afin que vos données soient plus que respectées : afin qu’elles deviennent respectables.

Framasoft signe un pacte d’intelligence citoyenne

Suite à la dernière audition à l’Assemblée Nationale dans le cadre du projet de Loi Renseignement en vue de son examen prochain, Framasoft a eu le plaisir d’être convié à une soirée organisée conjointement par Red String et Clear Shield-France dans les bureaux de Google Paris dans le 9e. Nous avons eu la satisfaction de constater que le travail de toute la communauté en faveur des solutions libres a été reconnu, car nous avons été labellisés officiellement « Laboratoire des réseaux ouverts et libres » (Labrol).

Nous tenons à remercier tous ceux qui à nos cotés luttent et soutiennent notre action pour cette distinction qui nous honore. Voici ce que signifie concrètement cette labellisation : nous allons très bientôt signer un pacte d’intelligence pour opérer dans un esprit d’ouverture totale et néanmoins citoyenne, en permettant l’accès à nos serveurs à ces sociétés agréés par le Ministère de l’Intérieur. Une prochaine convention, se référant au texte de loi mentionné ci-dessus, sera paraphée sous l’autorité d’une commission administrative, afin de servir de banc d’essai (Luc préfère dire proof of concept) d’un Internet plus ouvert et plus sûr pour tous.

Keys on keyboard CC-BY-SA Intel Freepress
Keys on keyboard CC-BY-SA Intel Freepress

 

Libérer la Justice en la servant nous-mêmes.

Si nous avons fait le choix de capitaliser sur l’image de confiance renvoyée par Framasoft, c’est parce que nous croyons fermement que l’esprit d’ouverture et de bonne entente qui règne au sein des services offerts par Framasoft, permettra de concilier les impératifs de protection des citoyens et la possibilité de services respectueux des droits sans pour autant porter devant des services judiciaires déjà débordés les petites affaires de harcèlement et de suspicion pédopornographique que nous traitons régulièrement.

De même la surveillance des groupes Djihadistes, déjà identifiés pour la plupart sur Diaspora, sera d’autant plus facile que nous n’aurons plus à prendre la responsabilité de communiquer les données dans la mesure où un système de réquisition automatique et de transfert sera assuré par Red String, la startup leader sur le traitement automatique des métadonnées.

Nous nous réjouissons de ce partenariat gagnant-gagnant qui nous permettra, grâce au prêt de deux serveurs de Red String, d’ouvrir plus tôt que prévu notre prochain Framadrop, un DropBox-like très attendu, basé sur une solution libre, et qui ravira les utilisateurs. Pour assurer à Framadrop le plus haut niveau de sécurisation contre les virus et autres fichiers malveillants, les fichiers seront automatiquement scannés par l’anti-virus que met gracieusement à notre disposition Clear Shield.

Qu’ils en soient ici remerciés.

Regoogliser selon l’exception culturelle Française.

Il ne s’agit donc pas d’un changement de cap, mais bel et bien d’une révolution. Nos services LEDS (Libres, Éthiques, Décentralisés et Solidaires) se verront désormais tous adjoindre un add-on Privatif, Unipersonnel, Technocratique et Espionnant ; afin de distinguer vos données de celles des personnes en voie d’auto-radicalisation ou pouvant porter trouble à l’ordre public. Avec cet algorithme à la pointe des technologies hexagonales, nous aurons donc le meilleur des philosophies étatsuniennes (analyse de masse des méta-données en collaboration avec l’exécutif et les services de renseignement) ; mais dans une exception toute française, qui permettra de réserver l’usage du Logiciel Libre uniquement aux citoyen-ne-s qui n’ont rien à se reprocher.

Le but à moyen terme est de vous fournir un espace de liberté totale et clairement délimitée dans un ensemble de services unifiés qui, avec votre soutien indéfectible, nous permettront enfin de créer ce qu’un grand nombre d’entre vous nous demande à cor et à cri : le Frama-Phone. Nous avons d’ores et déjà acquis le soutien de l’association libriste La Triangulation du Net qui mettra à notre disposition sa base de données libre de géolocalisation, nécessaire à la transmission et au suivi des communications électroniques.

Bon, nous sommes réalistes, ce projet ne se fera pas en un jour, il vous faudra attendre plusieurs mois avant que sa commercialisation soit effective. Mais un premier prototype récemment expérimenté aux Journées du Logiciel Libre à Lyon a déjà atteint 720 points sur le benchmark  du FAI Orange, le fameux « Système Automatisé de Légalisation des Opérations de Protection Électronique ». La route est longue mais nous la ferons avec vous en toute transparence.

Promis : On Ne Lache Rien.

framaphone
Maya, un frama-cat qui nous a vu boire du rhum.

 




les rencontres Framasoft à venir

Exceptionnellement, cet article est sous licence Beerware. Car les membres de Framasoft, non content d’être hyperactifves du clavier en s’attaquant à une montagne de projets, aiment bien ces moments de rencontres, conférences, papotes, etc… que nous réservent les festivités AFK.

Stand Framsoft au RMLL 2015 de Montpellier
Stand Framasoft aux RMLL 2014 de Montpellier

Ainsi, si vous venez à notre rencontre dans les prochaines dates, et si vous aimez ce que l’on fait, vous avez désormais légalement le droit (et non le devoir) de nous payer une bière ou autre… Car oui : il y a des membres de Framasoft qui boivent autre chose que de la bière.

Voici donc quelques dates où vous pourrez nous retrouver, discuter, découvrir voire rejoindre les humains qui agissent derrière leurs claviers…

  • Ce week-end (les 28 et 29 mars) de nombreux membres de Framasoft seront présent-e-s au JDLL de Lyon. Pierre-Yves y donnera une conférence Degooglisons Internet, mais vous pourrez aussi y retrouver Kinou, Quentin, Lamessen, Fabien, Framartin, Flaburgan, Fat115, Pouhiou… bref, on y sera en force. Et vous pourrez aussi y retrouver un certain Tristan Nitot ou encore Louis Pouzin (un des papas d’Internet)
  • Et comme nous serons nombreuxses sur Lyon, on pourra même participer au Coding Goûter organisé de 14 à 17 heures à Locaux Motiv à Lyon le samedi 28 mars.
  • Mais le samedi 28 Mars, nous serons aussi à Paris où Fred fera une conférence gourmande et Libre, en collaboration avec Modzilla et l’April au ReSIC organisées par Ingénieurs Sans Frontières.
  • Et toujours le samedi 28 mars, ce sera Luc (notre Framasky favori) qui nous représentera aux Journées du Libre de Nancy avec une conférence Degooglisons Internet.
  • Les 24 et 25 avril à Bruxelles, Luc nous représentera à Associalibre pour une conférence Degooglisons Internet.
  • Le 5 mai, Pyg participera à un « Café éthique » sur le sujet de la vie privée organisé par l’École centrale de Lyon.
  • Le 7 mai, Pyg (dans sa tournée des écoles ^^) sera à l’école Isara où il donnera une conférence Logiciel Libre et Développement Durable.
  • Enfin les 23 et 24 mai, Fred et Pouhiou se sont faits inviter par Bookynette au festival Geekopolis (dans le village du Libre tenu par Parinux et Ubuntu-fr) où ils feront une conférence Dégooglisons Internet le samedi (pour Fred) et une sur le droit d’auteur le dimanche (pour Pouhiou).

Voilà pour les prochaines rencontres… Il y a de nombreuses demandes sur notre page de contact (on essaie d’y répondre au mieux selon les disponibilités de nos bénévoles).

Si vous ne pouvez pas nous payer une bière (ou un jus de fruits ^^) lors de ces rencontres, sachez que vous pouvez toujours soutenir Framasoft par vos dons, mais que vous pouvez aussi participer en venant proposer vos talents sur notre nouveau forum des bénévoles 😉

 




MyPads : second point sur le développement

Deux semaines se sont écoulées depuis le premier point sur MyPads, qui est pour rappel le plugin Etherpad, et donc Framapad, qui apportera la gestion des groupes et pads privés par utilisateur.

MyPads

L’avancement

Comme prévu, les dernières tâches ont été consacrées au début du développement de l’interface Web de MyPads, et plus précisément :

  • la mise en place de l’environnement de développement : browserify, watchify… ;
  • l’emploi d’un serveur HTTP de test autonome afin de fluidifier le travail de test et de relance ;
  • la mise en page générale et sa feuille de style associée, avec prise en compte de différentes tailles d’écrans (responsive) ;
  • la création de modules transversaux : système de notifications, infobulles, validation des saisies….

Pour ceux que cela intéresse, le code client repose entre autres sur Mithril.JS, Lodash, JSS.

La suite

D’ici quelques jours seront avancés les modules pour :

  • l’authentification et la souscription de compte en propre ;
  • la page de profil utilisateur ;
  • les tests fonctionnels pour ces modules.

Une fois cela réalisé, une version alpha sera proposée, qui emploiera la toute dernière version du code et sera remise à plat chaque jour. Elle sera disponible en anglais et en français.

Suivront bien entendu le module d’administration et ceux qui seront les plus utiles pour MyPads, à savoir la gestion des groupes et des pads. Notez que vous pouvez toujours suivre les avancées sur notre instance Gitlab, ou sur son miroir Github.

MyPads : second feedback

Two weeks have passed since our first point about MyPads development, the Etherpad plugin, and so Framapad plugin, which will bring groups and private pads managements per user.

MyPads

Progress

As intended, recent tasks have been dedicated to the MyPads Web user interface development, and more precisely:

  • setup of the front-end development environment : browserify, watchify
  • usage of a mockup HTTP server in order to make the workflow better
  • global layout and its stylesheet, responsive design included
  • development of common modules : notification system, tooltips, data validation….

For those who are interested about technical details, front-end code is based, among others, on Mithril.JS, Lodash, JSS.

Next steps

In the coming days you will see progress on modules:

  • authentication and subscription
  • user profile
  • setup of functional unit testing for these modules.

Once done, an alpha version will be setup online. It will use the latest commit and will be daily updated. It will be available both in English and French.

Of course, the administration and the most important modules of MyPads will come soon after that: groups and pads management. Note that you can follow MyPads progress on our Gitlab instance, or our Github mirror.




Huit.re, Framapic, Framabin : Framasoft met les bouchées triples.

Après un mois de janvier si mouvementé qu’il nous a donné du travail jusqu’en février, nous avons pu reprendre le cap fixé par notre (modeste) Plan de Libération du Monde : Dégoogliser Internet.

À notre sens, il faut reconquérir les Internets service après service, afin de proposer au plus grand nombre des applications Libres, Ethiques, Décentralisées et Solidaires. C’est ce que nous avons fait vendredi en ouvrant notre GitLab alors que Google code ferme ses portes. C’est ce que nous poursuivons aujourd’hui en vous proposant trois services simples, efficaces, mais qui (nous l’espérons) faciliteront la vie d’un grand nombre d’internautes dans le plus grand respect de leurs libertés.

Huit.re, la perle des raccourcisseurs d’URL

huitreEnfin un service qui ne s’appelle pas frama-machin !! (bon, OK, on y accède aussi sur frama.link :p ). Huit.re vous permettra de raccourcir vos URLs en huit petits caractères… et sera donc le mollusque qui cache la forêt de caractères qui forme souvent une troooop loooooongue adreeeeessse weeeeb.

À l’instar de bit.ly ou de goo.gl, vous pourrez l’utiliser pour gazouiller sans craindre de perdre trop des précieux 140 caractères auxquels vous avez droit. Vous pourrez enfin transmettre une adresse web par sms ou téléphone sans y passer trois heures…

Mais à la différence de ces géants du web centralisé, huit.re est basé sur LSTU (Let’s Shorten That URL), un logiciel libre que les barbu-e-s de tout poil peuvent s’empresser d’étudier, améliorer, bidouiller… Donc non seulement on sait ce qui se trouve derrière, mais en plus il est placé sur les serveurs de Framasoft. Et l’on vous rappelle qu’on s’est engagés sur une Charte respectueuse de vos libertés et vos données, ainsi que sur des conditions générales d’utilisations claires et précises.

Bref : on a enfin de quoi faire taire Pouhiou quand il clame à qui veut l’entendre que : « Les huîtres, c’est le mal » ! [1]

Framapic, le lutin qui héberge vos images les yeux fermés

Basé sur le logiciel libre LUTIm (Let’s Upload This Image), un projet perso du bouillant framasoftien Luc Didry, Framapic est un moyen simple et sécurisé de partager et publier vos images en ligne. Attention, il ne s’agit pas d’un gestionnaire de collection de photos à la Picasa… Simplement d’un hébergement d’images comme Imgur ou hostingpic, qui supporte tous les formats (même le GIF !)

gif jif gege

Sauf qu’en plus d’être un logiciel libre, LUTIm est un logiciel qui offre bien des avantages :

  • Possibilité d’autodestruction de l’image après la première vue (avec le petit lien « corbeille ») ;
  • Possibilité d’effacer l’image de nos serveurs au bout d’un jour, une semaine, un mois, un an… (au choix) ;
  • Intégration facilitée (et jolie) à Twitter, Facebook, etc. pour vos images (et même vos GIFs !) ;
  • Téléchargement facilité (par une URL spécifique) ;
  • Code ouvert et disponible sur notre GitLab pour tous ceux qui veulent y contribuer voire se l’installer sur leur serveur. ;
  • Chiffrement des images sur nos serveurs.

Et le chiffrement, ça change tout. Cela signifie que nous n’avons pas la possibilité de voir vos images (pas sans la clé que vous détenez dans votre URL, et pour la récupérer il faudrait qu’on active les journaux (logs) du reverse proxy qui est devant Framapic, et ça c’est pas dans notre charte…)

Cela signifie que vos images vous appartiennent, et qu’on n’a pas à mettre nos nez dedans. Attention ! Notez bien les URL des images envoyées sur Framapic : sans elles et la clé de chiffrement qui y est, vous ne pourrez plus y accéder.

Framabin, pour partager vos secrets en mode mission impossible

Nous avons pimpé le très célèbre (et très libre) Zérobin de SebSauvage afin de le rendre assez beau pour que votre grand-père vous partage en toute sérénité le secret si bien gardé de son coin à champignons.

framabin papy

Framabin est un rêve de gosse nourri aux Missions Impossibles, Alias et autres James Bond : partagez un message qui s’autodétruira dès le premier accès. Ou au bout de 5, 10 minutes. Ou d’un jour, une semaine, un mois, un an…

Bien entendu, le message est chiffré, ce qui fait que nous ne pouvons pas (à aucun moment) consulter le code de la carte bleue de votre maman quand elle le partagera avec vous sur Framabin pour que vous lui achetiez un superbe T-Shirt sur EnVenteLibre

Et le top, c’est que vous pouvez carrément utiliser Framabin comme un lieu de conversations secrètes, où chaque personne possédant le lien peut commenter ce qu’a écrit l’autre. Cela sert bien entendu pour ce bout de code qui va révolutionner les Interwebs (même qu’il y a de la coloration syntaxique), mais aussi pour bien comprendre et discuter le secret du tajine aux olives que votre cousin garde jalousement.

Libérez vous ! (même de Framasoft :p )

Tous ces services sont là pour vous (et aussi pour les Dupuis-Morizeau notre fameuse famille-témoin résidant en Normandie). Mais ils sont aussi et surtout là pour démontrer que lorsqu’on veut faire un Web et des applications respectueuses de… de nous, en fait : ben c’est possible. Le chiffrement, le logiciel libre et la confiance en l’hébergeur du service sont des piliers indispensables à ce respect.

Mais plus que tout, nous ne voulons pas devenir le « Google du libre ». C’est bien pour cela que vous retrouverez, sur notre blog Framacloud, tous les tutoriels nécessaires pour « cultiver votre jardin », c’est-à-dire pour installer vous-même ces applications sur votre propre serveur (ou celui de votre famille, votre asso, votre collectivité, votre entreprise…)

C’est en se rendant indépendants, en s’apportant nos expériences les uns aux autres et en disséminant du Libre un peu partout que nous arriverons ensemble à vraiment Dégoogliser Internet.

À vous de partager, désormais.

[1] cf. #Smartarded, p. 172.




Avant de dormir, un roman fantastique et sombre chez Framabook

Télécharger et/ou acheter le roman de Lilly sur Framabook.org

Le groupe d’édition Framabook est particulièrement fier de vous annoncer la sortie d’un nouveau roman dans la collection. Ce choix éditorial peut étonner quand on voit le reste de la collection, mais pour nous il s’est imposé comme une évidence.

Avant de dormir est un premier roman dont l’auteure, Lilly Bouriot, passera son bac Français d’ici quelques mois. Notre comité de lecture a de suite été séduit par la franchise et la qualité de sa plume, ainsi que par son univers aux fumets de tourbe, d’écorce mouillée et de sang caillé.

Il s’agit là d’un conte fantastique et sombre, qui met en scène Andreï, un jeune homme de 13 ans contemplatif et solitaire. L’histoire commence au moment où il emménage avec ses parents (pour le moins distants) dans une demeure étouffante, au cœur d’une ville dont les habitants meurent dans des circonstances mystérieuses. Tout bascule lorsque, sous son lit, il découvre un portail vers une forêt sombre emplie de monstres lugubres qui parlent avec frissons de… la Vouivre.

Lilly, l’auteure de cet opus, a décidé de placer ce premier bébé sous Licence Art Libre, par amour des valeurs du Libre et dans l’espoir de partager son histoire avec le plus grand nombre…

Une telle démarche pour sa première création ne peut que susciter la curiosité… et nous n’avons pas résisté à l’envie de l’interviewer pour le Framablog… Une interview qui retranscrit bien la franchise désarmante et la profondeur espiègle de cette créatrice avec qui nous avons travaillé sur cette édition.

Entretien avec Lilly Bouriot, auteure de Avant de dormir

Bonjour Lilly… Lorsqu’on écrit sur toi, on a envie de te présenter comme « La lycéenne qui publie son premier roman avant même que d’avoir passé son bac de français ». Est-ce que tu trouves cela réducteur ? Comment te présenterais-tu aux lecteurs du framablog ?

En fait, c’est un résumé plutôt complet ! Ma vie est assez banale, je fais des devoirs, je sors (rarement) avec des amis, je regarde des dessins animés… À seize ans, on n’est pas vraiment grand-chose. Mais ça va, je le vis bien, je sais que d’ici quelques années, j’aurai de quoi étoffer ma présentation ! Et puis, ça a un petit air enfant prodige, « la lycéenne qui publie son roman avant son bac », ça plaît à mon côté mégalomane.

Pourrais-tu nous dire comment et depuis quand tu en es venue à l’écriture de fiction : parce qu’après un premier prix au collège au concours sur la Résistance, tu passes à un concours de nouvelles « une terrible beauté est née » où tu fais naître une Lilith déjà assez proche de tes personnages d’Avant de dormir, non ?

Je dois l’avouer, cette rédaction pour le concours de la Résistance, je l’ai faite en une demi-heure parce que j’étais obligée de rendre quelque chose, alors que le travail en duo qu’on devait rendre, j’y ai passé une semaine, et j’en ai jamais entendu parler. Une grande déception.

En fait, j’écris depuis que je suis toute petite ! J’ai achevé ma première histoire lorsque j’avais sept ans (une histoire de pirates appelée Les Piratos… Parce qu’à sept ans j’avais beaucoup d’originalité…). J’ai toujours écrit sur des personnages qui se retrouvaient dans un autre monde un peu fantastique où ils vivaient de grandes aventures. Avant de dormir est un livre qui parle de beaucoup de thèmes qui me sont très chers et qui reviennent régulièrement dans mes histoires, et le fantastique en fait partie.

Avant de dormir est un roman à l’ambiance sombre, lourde, qui sent la tourbe, l’écorce humide et le sang séché… Pourquoi cette envie de créer une telle atmosphère dans ton roman ? Pourquoi autant de blessures, de cicatrices douloureuses, d’épreuves physiques ?

L’atmosphère étouffante du roman vient en fait des jeux auxquels j’ai pu jouer et des films que j’ai pu voir un peu avant de commencer à écrire. Il y a quelque chose dans le vert et l’humide qui me plaît beaucoup, quelque chose de plus sombre, de plus ancien, comme si on revenait à un stade primal où tout est encore possible, comme si le temps s’y était arrêté. Si les monstres existent, ils vivent soit au fond de l’océan, soit au cœur de vieilles forêts. Des endroits où ils grandissent sans se faire voir…

Quant aux blessures, la question me taraude, car j’ai une peur bleue du sang ! Ce n’est même pas un reflet de mes « cicatrices intérieures » ou quelque chose dans le genre… C’est peut-être un moyen de me convaincre qu’on peut survivre à une petite coupure et qu’on n’a pas besoin de s’évanouir lorsqu’on s’entaille le doigt avec un rasoir.

Andrei, le héros, est un jeune homme de treize ans délaissé, assez peu écouté ou même considéré par ses parents, qui vit son adolescence dans une certaine solitude face au monde des adultes… C’est une vision de l’adolescence ni très joyeuse ni très répandue…

Je pense que c’est un problème de génération. Je crois que je fais partie d’une jeunesse très blasée, à laquelle on annonce un futur apocalyptique (réchauffement climatique, manque de ressources, manque d’emplois, surpopulation) et qui est malgré tout poussée par les gens plus âgés à changer le monde. Il y a une pression énorme et peu d’exemples sur lesquels se reposer. De ce fait, je pense qu’il y a une coupure, un gouffre entre les adultes et les jeunes adolescents de maintenant, une certaine solitude. Ou peut-être que c’est normal de se sentir seul et perdu à l’adolescence ?

En tous cas, c’est drôle que vous me demandiez ça, car j’ai une famille très aimante avec laquelle je m’entends très bien. Je crois qu’au final j’aime juste les personnages solitaires ! C’est plus marrant, après on peut leur faire découvrir ce que c’est de ne pas être seul, c’est un moment formidable.

En lisant ton roman, on songe au film Le Labyrinthe de Pan de Guillermo Del Torro, mais aussi à Coraline ou L’Étrange Vie de Nobody Owens de Neil Gaiman… Ce sont des références qui te parlent ? Quelles sont tes sources d’inspiration pour ce roman ? Et la Vouivre, c’est à cause de légendes locales ou bien en hommage à Marcel Aymé ?

Vous avez bien trouvé ! J’ai regardé Le Labyrinthe de Pan lorsque j’avais huit ans… J’en suis sortie marquée à vie. L’Homme Pâle est terrifiant ! J’en fais encore des cauchemars !

Coraline et l’œuvre de Neil Gaiman en général sont aussi de grandes références pour moi. « J’ai été surpris de voir que Coraline était un livre destiné aux enfants, qui terrorisait les adultes », a dit Gaiman, et j’ai beaucoup apprécié cette citation. C’est un excellent livre.

Quant à la Vouivre, dans le village dans lequel j’ai passé mon enfance, j’allais souvent au lavoir déposer des fleurs dans l’eau pour la vouivre du coin (c’était une femme très gentille dans ma tête). Je suppose que c’est resté !

Lilly, une auteure au naturel renversant.

Tu as fait la démarche de placer ton premier roman sous licence libre et de le proposer à Framabook… Comment connais-tu le Libre ? Pourquoi un tel choix ?

C’est un ami informaticien qui m’a parlé pour la première fois de Framasoft et de sa démarche. Cette idée de partage avec le plus grand nombre possible d’utilisateurs m’a enthousiasmée. Il m’a expliqué plus en détail comment le Libre fonctionnait, et les valeurs qu’il véhiculait. Il était très impliqué et j’ai décidé de l’écouter en allant demander conseil au groupe Framabook.

Il parait qu’il y a un poème qui est pour toi très lié à Avant de dormir… Tu nous en parles ?

C’est le poème dont est tiré le titre ! Il s’appelle « Stopping by Woods on a Snowy Evening » de Robert Frost. Si toute l’imagerie du poème s’accorde parfaitement avec l’histoire, c’est la dernière strophe qui m’a vraiment touchée. Elle va comme suit :

The woods are lovely, dark and deep,

But I have promises to keep

And miles to go before I sleep,

And miles to go before I sleep.

(ce qui signifie : « les bois sont beaux, sombres et profonds / mais j’ai des promesses à tenir / et des miles à faire avant de dormir / et des miles à faire avant de dormir. »)

Bien sûr, en anglais, « before I sleep » a vachement plus la classe. C’est tout le problème d’écrire en français. C’est moins joli.

Tes prochains écrits (si tu en as en projet) continueront-ils de flirter avec le fantastique ?

J’écris effectivement mon second roman, que je prévois d’être un peu plus long qu’Avant de dormir. C’est un roman que j’essaie d’écrire depuis que je suis petite et qui ne me satisfait jamais. Mais cette fois, l’histoire me paraît tenir debout ! Et le fantastique y joue une grande part. C’est dans ce genre que je pense continuer à l’avenir, c’est celui qui me plaît le plus. Et puis, les monstres, c’est cool.

Sur le Framablog, on aime bien laisser à l’interviewé-e le mot de la fin… Tu en fais quoi ?

Je n’ai pas vraiment d’idée mais il y a une de mes amies à côté qui me demande de faire une blague alors je vais faire celle qu’elle dit le plus souvent :

– Pourquoi les Japonais croient-ils en la réincarnation en cheval ?

– …… Parce qu’ils sont déjà poneys.

(des japonais)

(badum-tssh)

(sinon y’a celle de Jésus en photo mais je la garde pour une potentielle future interview.)

En tous cas, merci beaucoup d’avoir proposé cette interview ! Passez une bonne journée !

 

C’est à vous, désormais, de découvrir, partager et diffuser le premier roman de Lilly Bouriot, Avant de dormir.

Et pour les papier-vores, il est déjà disponible sur EnVenteLibre !




MyPads : premier point sur le développement

Cela fait quelques semaines que le développement a redémarré pour MyPads, le plugin Etherpad, et donc Framapad, qui apportera la gestion des groupes et pads privés par utilisateur. Il est donc temps de faire un premier point sur ce qui a été fait et ce qui reste à réaliser.

MyPads

L’avancement

Le développeur a choisi de commencer par le code côté serveur, lequel n’est pas directement visible aux utilisateurs. À ce jour, ont été réalisés :

  • La formalisation de MyPads en tant que plugin Etherpad, installable manuellement.
  • Une partie de la gestion de la configuration du plugin, des utilisateurs, groupes et pads.
  • Une API HTTP-REST publique associée à chacun des modules.
  • L’authentification en propre.

Il reste côté serveur à améliorer l’API, gérer les permissions selon les utilisateurs, permettre l’envoi de mails par exemple pour la récupération de son mot de passe.

Ce qui a pris du temps

Outre la mise en place générale, l’un des points de difficultés pour le développement d’un plugin Etherpad de ce genre est la gestion de la base de données. En effet, Etherpad emploie ueberDB, une bibliothèque NodeJS en partie conçue pour lui, qui transforme plusieurs moteurs de bases de données en simples bases clés-valeurs. Il est important d’utiliser ueberDB afin de maintenir la compatibilité du plugin avec l’ensemble des bases de données supportées par Etherpad.

Or, ueberDB ne fournit de manière commune que très peu de fonctions : fixer une clé et sa valeur, supprimer cette clé, récupérer la valeur en fonction de la clé ou enfin obtenir une liste de clés selon un préfixe donné. De fait il revient à l’application de gérer les différents types d’objets à stocker, les liens entre ceux-ci et les index… En somme de prendre soin de l’intégrité des données et de la performance générale.

MyPads, dans cette version préliminaire, c’est en cumulé un peu plus de 10 000 lignes écrites, tests et commentaires inclus.

La suite

Le développement du client Web débutera la semaine prochaine. Dès les premiers modules réalisés, une version de test, remise à plat chaque jour, sera proposée. Elle utilisera  la toute dernière version du code et permettra à ceux qui le souhaitent de voir plus concrètement où en est le développement. Un nouveau billet sera rédigé à ce moment-là.

Cette phase permettra l’amélioration de la partie serveur, dont l’API, et l’implémentation des fonctionnalités encore manquantes.

PS : pour ceux qui sont intéressés par le code, vous le trouverez sur notre miroir Github, en attendant que notre Gitlab soit à nouveau opérationnel.


 

MyPads : first feedback

A few weeks ago MyPads development has been resumed. This Etherpad plugin, and so Framapad plugin, will bring groups and private pads managements per user. It’s time to give you some information about what has been done and what remains.

MyPads

Progress

The programmer has chosen to begin with server-side code, which is not obvious for users. Up to now, here is what has been done:

  • MyPads bootstrap as an Etherpad plugin, with manual installation.
  • Partial management of the plugin configuration, users, groups and pads.
  • HTTP-REST public API for common functions of each module.
  • Local authentification.

Server-side some tasks are still to be done: improving API, permission handling for users , email sending – for example for password recovery.

Time-consuming work

Besides global bootstrapping, one of the major problems for an Etherpad plugin like MyPads is to work with the database. Currently Etherpad depends on ueberDB, a NodeJS library made for transforming database engines into simple key-value store. It’s important to use ueberDB in order to keep the plugin compatible with all Etherpad supported databases.

ueberDB currently offers only a few functions: set a key and its value, remove a key, get the value of the key and retrieve a list of keys according to a given prefix. Consequently,  the application has to handle the different types of objects to store, links between them, indexes… In short taking care of the data integrity and global performance.

MyPads, the current preliminary version, represents a little more than 10,000 lines accumulated, tests and comments included.

Next steps

Web client development will begin next week. As soon as the first modules are done, a test demo, rebooted daily, will be available online. It will use the last source code and allow to watch more concretely what we are talking about. A new blog post will be published at that time.

This step will help improving server-side code, including API, and implementation of missing functionality.

NB: those who are interested by the source code can find it on our Github mirror, until our Gitlab is back online.




MyPads : le développement repart

Le développement du plugin a démarré mi-décembre, dont cette annonce aura été le témoin.

La feuille de route prévue était basée sur le fait que que le développeur consacrerait environ la moitié de son temps à MyPads et ce, jusqu’à la fin du mois de février.

Le calendrier est en réalité quelque peu décalé et compressé. Outre les fêtes de fin d’années, le prestataire a préféré en terminer avec ses autres engagements professionnels. Il n’a donc que très peu avancé sur MyPads.

Il a désormais assuré qu’il se dédierait exclusivement jusqu’à la fin du mois de février au plugin. Des progrès rapides devraient être visibles sur notre espace Gitlab (en maintenance pour le moment), à travers le code source, les tickets et le wiki.

Si les tests en conditions réelles ne se feront que dans quelques semaines, la date de sortie annoncée n’est pas pour autant remise en cause : le plugin reste prévu pour la fin du mois de février.

img-mypads-ulule2

MyPads: development is back

The development of MyPads has begun from the second half of December. Here is the annoucement.

The initial roadmap was based upon the fact the programmer would dedicate half of his time to MyPads development, from December to the end of February.

The schedule will actually be postponed and compressed. In addition to year’s end celebrations, the contractor has chosen to finish his other professional commitments. Consequently he hasn’t done much work for MyPads.

He has confirmed that he will be dedicated full time working on the plugin til the end of February. You’d be able to see significant progress in our Gitlab instance (at the moment down for maintenance), through the source, tickets and the wiki.

If real world tests can only be possible within a few weeks, the announced publishing date isn’t challenged: MyPads remains scheduled before March.




Dégooglisons Internet : notre (modeste) plan de libération du monde

un billet de l’association Framasoft

Voilà six mois que nous le concoctons activement… mais plusieurs années que cela nous travaille. Nous voyons, tout comme vous, nos internets évoluer. Les logiciels privatifs deviennent des services et des applications web qui captent notre attention et nos données, qui les centralisent pour mieux les exploiter. Le gratuit nous transforme en produits qui engraissent les géants de la Silicon Valley et attisent la convoitise des services d’espionnage…

Face à cela, la communauté du Libre évolue elle aussi, en développant des alternatives logicielles à installer, étudier, améliorer et diffuser. Framasoft s’est inscrit dans cette évolution dès le lancement de Framapad en s’efforçant de faire au mieux : rendre le libre facilement accessible à nos grand-pères, petites sœurs, voisins et collègues. Aujourd’hui, Framapad est notre projet le plus utilisé, avec quatre instances sur nos services et un financement participatif réussi. Framadate et Framindmap sont en plein boom et notre lecteur RSS Framanews tourne à pleine capacité…

La demande pour des alternatives libres est de plus en plus pressante, et il faut y répondre. Ça urge.

<img title="Dégooglisons Internet - par LL de Mars - LAL" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="/public/_img/framasoft/framasoft-campagne-2103_ll-de-mars_licence-art-libre.jpg" >=""

Google est un symbole (caution: may be evil)

L’année dernière, nous avons dégooglisé Framasoft. Comme monsieur et madame tout-le-monde, au fil des années, nous nous étions laissé séduire par la facilité immédiate des services proposés par la deuxième capitalisation boursière au monde. Nous avons montré qu’une structure aussi complexe que Framasoft peut se libérer de Gmail[1], Google Groups[2], Analytics[3], ainsi que d’Adsense et les services embarqués[4] ; et ce grâce à vos dons et participations bénévoles.

Mais cela ne suffit pas. Le géant de Mountain View est passé de simple moteur de recherche à un inventaire à la Prévert qui propose suite bureautique, stockage dans le cloud, magasin d’applications, livres, musiques et films, plusieurs OS (systèmes d’exploitation… mais encore des brevets sur les téléphones, l’électronique, la robotique et le vivant… Comme nous le disions lors d’une de nos frama-conférence aux dernières RMLL : « Google, c’est le nouveau Skynet ».

Or Google n’est qu’une lettre des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) qui, avec Dropbox, Avaaz, Twitter (et tant d’autres…) ont réussi à nous rendre tellement dépendants de leurs services que nous finissons par travailler pour leur empire sans même nous en indigner.

Les libristes contre-attaquent (et Framasoft allume les LEDS)

On n’est pas les premiers (et merci !). On n’est pas les seuls (et heureusement !). Mais à Framasoft, on a décidé que ça suffisait. Alors on va faire ce que l’on sait faire le mieux : sensibiliser le grand public et lui proposer des services Libres, Éthiques, Décentralisés et Solidaires face à chaque application privatrice, centralisatrice, exploiteuse et enfermante qu’on pourra combattre. Ce « plan de libération du monde »[5] est intitulé : Dégooglisons Internet.

Nous allons améliorer nos services existants, tout en faisant perdurer nos projets-phares. Nous ouvrons officiellement aujourd’hui un pod Diaspora*, une Framasphère pour qui souhaite se libérer de Facebook sans tomber dans le business plan de Ello. Nous allons proposer un moteur de recherche, un service de raccourcissement d’URL, des catalogues d’ebooks libres, de l’hébergement d’images… Et cela c’est juste pour la fin de l’année ! Sur trois ans, nous comptons proposer toute une liste de services libres (stockage cloud, hébergement de fichiers, tube vidéo, listes de diffusion, micro-blogging et blogs), d’alternatives s’opposant comme autant de pieds de nez gaulois à l’envahisseur romain.

Pour réussir ce pari fou, nous avons une potion magique : vous.

Nous avons besoin de sous vous (mais de sous aussi ^^)

Actuellement, notre budget annuel représente 2,27 secondes du chiffre d’affaires annuel de Google. Rien qu’avec cela, on accomplit déjà beaucoup. Mais avec votre aide, nous pouvons aller plus loin. On le sait, la communauté libriste est constamment sollicitée par nos collègues, amis, et nous-même afin de réunir les fonds pour faire vivre leurs projets. Nous, on va vous demander de le défendre. Partagez autour de vous le site Dégooglisons Internet. Utilisez cet outil amusant et pédagogique pour accompagner votre entourage dans la prise de conscience des dangers du web privateur. Montrez-leur la liste des alternatives existantes, et de celles qui peuvent se créer si les geek-friendly viennent grossir nos rangs et nous soutenir par leur argent, leur temps, leur partage de compétences.

Des associations utilisent Framapad pour écrire leurs documents sans avoir à s’inscrire sur GoogleDocs. Des militants et syndicats ont compris que Framadate permet d’avoir un « Doodle » qui ne donne pas les dates de leurs réunions à la NSA ou la DGSE… Des écoles initient en toute sécurité leurs élèves au dessin assisté par informatique grâce à Framavectoriel. Ces projets existent grâce à des volontés bénévoles soutenues par une association qui leur donne les moyens d’éclore, de se développer et de perdurer.

Nous avons besoin d’argent et de volontés pour mettre notre plan en action, et chaque personne que vous convaincrez nous permettra d’avancer dans cette direction.

Framasoft engage son nom

(engagez-vous, qu’ils disaient !).

Nous ne nous engageons pas à réussir, car cela dépend des volontés qui nous rejoindront et des moyens que vous nous donnerez. Mais nous nous engageons à faire de notre mieux dans cette direction, et à le faire en développant des services Libres, Éthiques, Décentralisés et Solidaires. Nous avons élaboré une charte à laquelle nous nous tiendrons, ainsi que toute personne qui souhaite nous apporter son savoir-faire. Nous espérons aussi que d’autres projets nous rejoindront dans cette dynamique de mise à disposition pour le plus grand nombre de tels services (et nous nous évertuerons à en parler).

Maintenant, tout dépend de vous, de ce que vous allez faire après avoir lu cet article. Et vous savez quoi ? — Nous sommes confiants !

Vos outils :

Pour expliquer comment et pourquoi le petit village libriste résiste à l’envahisseur.

Une page pour résumer l’ensemble des projets que nous proposons et voulons proposer, et des moyens qu’il nous faut pour y parvenir.

L’association vit principalement du don, afin d’offrir aux projets l’infrastructure logistique, technique et humaine dont ils ont besoin pour se développer.

Notre engagement pour l’éducation populaire au Libre dans une économie sociale et solidaire.

Tu sais faire des trucs ? Ça tombe bien, on a des trucs à faire !